Afyren et le fonds « Société de Projets Industriels », géré par Bpifrance et souscrit à la fois par le Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) et la Banque Européenne d’Investissement, investissent conjointement 50 millions d’euros dans cette joint-venture industrielle. Cette première filiale industrielle d’Afyren, sera dédiée à la production, à partir de co-produits issus de l’industrie sucrière, d’acides organiques pouvant être utilisés dans de multiples applications, notamment dans les domaines de la cosmétique, les arômes et parfums, la nutrition humaine et animale ou encore la chimie fine. Basée sur la plateforme CHEMESIS de Carling Saint-Avold en Moselle, cette unité de production bénéficiera également de subventions privées et publiques, au niveau local et régional.
AFYREN, producteur de molécules d’intérêt biosourcées à partir de technologies fermentaires naturelles, et Bpifrance, à travers son fonds « Société de Projets Industriels » (SPI), ont finalisé les accords pour la création de leur filiale commune AFYREN NEOXY. Cette société, dotée de près de 50 millions d’euros de capital, portera la première unité industrielle issue de la technologie de production de biomolécules d’AFYREN, qui a passé avec succès en 2018 une ultime étape pré-industrielle en validant l’efficacité de ses procédés biologiques, non OGM et zéro-déchets.
Cet accord fait suite à la levée de fonds de 21 millions d’euros, réalisée en janvier 2019, et s’inscrit dans le cadre du programme de financement global de 60 millions d’euros qui doit permettre à AFYREN de mener son projet industriel jusqu’à la commercialisation. Le fonds SPI investira 23 millions d’euros pour détenir 49% du capital d’AFYREN NEOXY, AFYREN détenant les 51% restants.
La nouvelle usine sera basée sur la plateforme CHEMESIS de Carling-St Avold en Moselle sur une emprise foncière de trois hectares. Elle bénéficiera notamment de synergies industrielles avec les principaux opérateurs de la plateforme dont Total Petrochemicals France. L’unité produira à partir de co-produits issus de l’industrie sucrière une famille de sept acides organiques pour une capacité annuelle initiale de 16 000 tonnes. Le projet contribuera à la réindustrialisation du territoire et au développement de la chimie verte sur la plateforme CHEMESIS. Il devrait générer la création de 60 emplois directs d’ici 2021. Il bénéficie des soutiens financiers de Total Développement Régional, de la région Grand-Est et de la Communauté d’Agglomération Saint-Avold Synergie.